Publié le 03/01/2020

La Flûte Enchantée à l’Opéra Grand Avignon, une magie lumineuse et envoûtante

La Flûte Enchantée à l’Opéra Grand Avignon - Salut Hervé Niquet - ©Jacques Jarmasson

La Flûte Enchantée à l’Opéra Grand Avignon, une magie lumineuse et envoûtante pour clôturer 2019.

Produit par l’Opéra Royal de Wallonie (Liège), en coréalisation avec l’Opéra Royal de Versailles, l’opéra peut-être le plus populaire de Mozart, La Flûte Enchantée, (Livret d’Emanuel Schikaneder) était à l’affiche de l’Opéra Grand Avignon, ce week-end pour trois représentations (les 27, 29 et 31 décembre).

Trois représentations qui, à chaque fois, remplirent allègrement l’Opéra Confluence.

L’Orchestre Régional Avignon Provence et les chœurs de l’Opéra Grand Avignon, étaient placés dans la fosse, sous la direction d’Hervé Niquet, dont on connaît l'immense talent.
La magie à la fois lumineuse et envoûtante de l’œuvre était opérée par la mise en scène tellement juste, la scénographie et les lumières de Cécile Roussat et Julien Lubek, sans oublier les costumes de Sylvie Skinazi et le décor d’Élodie Monet. Cette production, a réalisé l’exploit de concilier parfaitement son originalité avec la profondeur de l’œuvre, servie aussi, bien entendu, par un plateau vocal de très haut niveau, tant il est vrai que « La Flûte » comporte les airs des plus connus du répertoire, avec l’air de Papagueno, l’air des clochettes, mais aussi des plus difficiles en raison de sa tessiture, comme son « tube » le fameux Air de la Reine de la nuit, qui causa quelque problème à Chantal Santon-Jeffery lors des deux premières représentations. La soprano fut remplacée au pied levé par Lisa Mostin le mardi 31.

Mais ce qu’on retiendra surtout de ces représentations, c’est de toute évidence leur atmosphère magique, captivante, fascinante même, qui, tel un livre d'images, enchanta véritablement le public. Les lumières comme les décors et au-delà de leur performance vocale la présence scénique des solistes, notamment celle de Mathias Vidal (Tamino), de Marc Scoffoni (Papagueno) ou encore de Florie Valiquette (Pamina), conférèrent à ces trois soirées de trois heures un parfum d’inoubliable …