« Notre ami Pierre Cardin » - Cet été SCAD Lacoste rend Hommage à Pierre Cardin
« Notre ami Pierre Cardin », l’Exposition rétrospective des créations les plus...
12 août 2021« S’il-te plaît… dessine-moi un mouton ». Qui ne connaît cette petite phrase ? Elle évoque à elle seule l’histoire du Petit Prince, qui s’adresse ainsi pour la première fois au narrateur. Ce texte, simple et magnifique, qu’Antoine de Saint-Exupéry a écrit en 1942, est raconté par Patrick Poivre d’Arvor ce 9 août 2021 au Festival de Lacoste. Le journaliste et auteur interprète tous les rôles, illustrés à la harpe par Anja Linder et au violoncelle par Caroline Glory par des extraits du plus beau répertoire pour harpe et violoncelle en passant par Satie, Tchaïkovsky ou encore Saint-Saëns. Rencontre avec Patrick Poivre d’Arvor.
Patrick Poivre d’Arvor revient pour la 21 édition du Festival de Lacoste. Président du festival du cinéma, et membre du jury d’un premier concours de courts métrages qui ouvre la scène à la jeune génération, le journaliste et auteur s’intègre dans un spectacle à part entière dans la seconde partie du festival, avec Le Petit Prince.
Patrick Poivre d’Arvor – Absolument
Rodrigo Basilicati Cardin ©cardinevolution
Patrick Poivre d’Arvor – Je crois que c’est indispensable. Les comédies musicales ou films musicaux, on les connait bien, ce sont des classiques mais le souhait c’est de pouvoir montrer qu’il y a d’autres générations qui s’intéressent au sujet, pas uniquement les grands dinosaures du cinéma. On a donc découvert, à travers une sélection qu’on a faite avec Marie-Hélène Mille et Rodrigo Basilicati Cardin une quarantaine de courts métrages du monde entier. On a découvert qu’il y avait énormément de talents. Nous en avons gardé huit qu’on a proposés au jury présidé par Régis Wargnier. Ce jury s’est réuni, j’en faisais partie aussi et finalement deux courts métrages se sont détachés, sont arrivés ex-aequo : Enough et Salidas. Par ailleurs il y a eu aussi du public. Chaque soir les gens pouvaient donner leur avis et ça c’est très intéressant. C’étaient des courts métrages diffusés juste avant les longs métrages et on donnait une note à la sortie. Et là c’est Little Blue Pill qui a obtenu le prix du public. Il y a eu trois lauréats pour cette première édition qui sera suivie les autres années car c’est l’envie et l’idée de Rodrigo Cardin.
PPDA – D’abord c’est très rassurant sur l’état du cinéma mondial parce qu’on a eu un film français, et d’autres qui venaient des Etats-Unis, d’Amérique du Sud d’Europe et de partout et deuxièmement ce n’est pas impossible que l’année prochaine ou dans les années à venir on demande à des metteurs en scène de faire un film spécialement pour concourir dans ce Festival. Il y a très peu de festivals de courts métrages et en tous cas pas pratiquement pas de festival de courts métrages de comédies musicales.
PPDA – Dans la mesure où l’année dernière je présentais le cinéma, j’ai recommencé cette année à présenter un petit peu les grands films classiques qu’on montrait au public. Rodrigo m’a demandé de faire partie du jury et m’a demandé de constituer le jury. Ce qu’on a fait avec plusieurs artistes (…)
« S’il-te plaît… dessine-moi un mouton » Le Petit Prince – Antoine de Saint-Exupéry
Patrick Poivre d’Arvor raconte Le Petit Prince – Festival de Lacoste 2021 ©pierrecardinevolution
PPDA – Alors le Petit Prince fait partie donc de la deuxième semaine ; c’est le Festival de Lacoste, je dirais, traditionnel, qui existe depuis maintenant 22 ans. Il y a eu hier un concert avec Jay-Jay Johansson et ce soir un concert lecture où je lis de très larges extraits du ‘Petit Prince’. Je suis accompagnée d’une harpiste, Anja Linder et d’une violoncelliste qui s’appelle Caroline Glory, dans une ambiance très poétique et très propice aux dialogues des générations parce que Le Petit Prince, ça se lit à tout âge.
PPDA – Mais bien sûr ! Sans oublier que Le Petit Prince est le deuxième livre le plus vendu au monde, pas uniquement en France. Ça a été extrêmement traduit. Il doit y avoir 300 traductions un peu partout dans le monde. Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment on peut lire à tout âge ce livre, le redécouvrir le plus tard, y trouver une part de philosophie qui nous avait échappé au tout début. C’est un très beau livre intemporel. Moi, j’ai écrit deux livres sur Saint-Exupéry avec mon frère qui est « Courriers de Nuit », qui racontait l’épopée de l’aéropostale et l’autre qui s’appelle « L’aéropostale Saint Exupéry, Le Cartable aux souvenirs ». Et là je raconte tous les rapports que j’avais avec la famille. D’abord Consuelo de Saint-Exupéry qui est la veuve de Saint-Ex qui lui survécut environ 25 ans et ensuite avec les héritiers de la famille d’Agay, qui sont extrêmement efficaces pour préserver cet héritage magnifique.
PPDA – Par exemple, on a le grand plaisir de pouvoir annoncer qu’il va y avoir un lieu de mémoire pour Saint Exupéry non loin de Lyon, à Saint-Maurice-de-Rémens. Sa maison où il a grandi, où il a joué avec ses frères et sœurs, cette maison vient d’être rachetée par le Conseil Régional et va être rénové et, avec Stéphane Bern, on essaie de trouver des pistes qui permettent d’aller au-delà du simple musée.
PPDA –à tout le monde, ouvert à tous. Ça c’est déjà une belle chose. La mémoire de Saint-Ex, je crois qu’elle n’a plus besoin d’être défendue aujourd’hui parce que c’est un auteur fétiche, un auteur phare mais c’est important de rappeler telle ou telle chose de sa vie, de romans, de telle ou telle œuvre. J’ai toujours été sensible à ça. J’aime énormément cet homme. J’aurais adoré le rencontrer
PPDA – On a besoin de rêver. Saint-Exupéry a fait partie de ces hommes qui nous ont fait rêver de par leurs vies d’abord, vie d’aviateur mais aussi d’écrivains, de par leurs œuvres, et Le Petit Prince, ce livre intemporel, universel. C’est un livre formidable que je conseille à tout le monde.
PPDA – C’est quelque chose d’épuré, un décor épuré avec un peu du Petit Prince, mais centré sur la musique de la harpe et du violoncelle et bien sûr le texte que je lirai.
Patrick Poivre d’Arvor, Anja Linder et Caroline Glory© cardinevolution
PPDA – Il y a de tout. Aussi bien Bach, Brahms, de très nombreux auteurs différents, avec une couleur à chaque fois correspondant au chapitre que je lirai.
PPDA – Il fallait réduire sinon ça aurait pris deux heures et demi de lecture et je crois que c’aurait été difficilement supportable. Ce sont des pages qui me touchent particulièrement.
PPDA – Oui, bien sûr, oui. Dans ces cas-là, c’est toujours à la fois intuitif et très personnel sur les choix. D’autres choix se justifient aussi.
PPDA – Je ne vous dirai pas tout. Il faut garder un peu de suspense. Des passages qui font sens dans l’œuvre.
PPDA – Ah, oui ! C’est le texte vraiment en majesté. La musique est là pour le soutenir, parfois l’accompagner, parfois le précéder, parfois lui succéder. On essaie d’imaginer quelque chose de très poétique.
PPDA –J’aimerais qu’il ait des étoiles dans les yeux. Ce serait formidable parce qu’il est beaucoup question d’étoiles dans le Petit Prince. Ça me ferait très plaisir.
(Interview de Marie-Céline Solérieu, fondatrice du Magazine Projecteur TV.)
Le Petit Prince est considéré comme un chef-d’œuvre qui peut surprendre et capter l’attention de tous, des enfants aux adultes, quel que soit leur âge. Sa beauté réside dans les enseignements profonds transmis par un langage simple. C’est un livre plein de mots qui évoquent des images merveilleuses, plein de sensibilité et de tendresse. Le livre « Le Petit Prince », écrit par Antoine de Saint-Exupéry, est l’un des livres les plus lus de tous les temps. Bien qu’il soit souvent considéré comme un livre pour enfants en raison de la simplicité de son récit, il aborde des thèmes profonds, tels que le sens de la vie, l’amour, la solitude et la perte. Les grands enseignements du Petit Prince nous transportent dans un monde plein d’essence mêlée de sagesse. Des images et des situations qui illustrent nos difficultés et le ridicule de nos comportements. Parce que la vie n’est pas aussi compliquée qu’elle en a l’air : c’est nous qui la rendons ainsi.
L’histoire innocente du « Petit Prince » nous montre un monde parallèle à notre réalité, qui a trait à la véritable essence de chacun de nous, résumée dans une réflexion profonde sur la condition de la nature humaine. Ses enseignements nous amènent à nous interroger sur notre façon de vivre, afin de prendre conscience de la manière d’apprendre à devenir de meilleures personnes.
Ce qui est essentiel est invisible à l’œil nous rappelle que nous sommes bien plus que ce monde d’apparences. Parce que les choses importantes sont celles qui ne peuvent être vues, ce sont celles qui peuvent être ressenties ; comme l’amour, la bonté, la générosité et l’amitié :
S’engager dans la connaissance de soi est toujours plus difficile que de juger les autres.
L’amour est quelque chose entre deux personnes, une union si spéciale qu’elle perd son sens et sa force lorsqu’elle n’est pas réciproque. L’amour se construit par la collaboration : lorsqu’une des composantes est déconnectée, l’autre personne porte tout le fardeau et la relation est détruite. Pour que les deux personnes regardent ensemble dans la même direction, avec les conseils et la force de l’amour, il est nécessaire de partager des projets de vie.
Plus nous accumulons d’expériences, plus notre méfiance augmente. Nous perdons la fraîcheur de l’innocence : observer, explorer et expérimenter les nouvelles choses que chaque jour nous réserve. Nous cessons de ressentir l’émerveillement en toute chose.
Nous nous attardons trop sur ce que nous avons et pas assez sur ce que nous sommes. S’aventurer à connaître quelqu’un en profondeur est le meilleur moyen de découvrir sa véritable essence, sa vraie beauté.
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