Publié le 13/12/2019

Petite Escapade en Luberon, entre patrimoine et culture sous le soleil de Provence

Lourmarin - escapade en Luberon

Petite escapade en Luberon, où le patrimoine historique et culturel brille sous le soleil de Provence.

Escapade en Luberon, véritable essence de la Provence au coeur d'un patrimoine illuminé

Ici, l’air s’emplit de mélodies. Ici, le vent ne souffle pas, il est poésie. Véritable essence de la Provence, un angle de terre, le Luberon, entre le massif du même nom et la Durance, est un enchantement. Ici, chaque année des milliers de visiteurs et touristes découvrent, visitent, déambulent. Les routes en pente douce serpentent, sinueuses, parmi une étendue infinie de vignes, de champs de blé et de lavande. Les villages de pierre claire resplendissent au soleil.

Ici, on reçoit la caresse du parfum des fleurs et de la terre, la chaleur des vieilles pierres. Les oiseaux murmurent des mots d’amour. Le temps semble s’arrêter. Gordes, accroché à un éperon rocheux, dresse fièrement ses murs aux couleurs changeantes.
Près de Gordes, l'abbaye Notre-Dame de Sénanque, sublime monastère cistercien, enserrée depuis le 12e siècle dans le creux de son vallon provençal, appelle à la paix et à la contemplation. De bourg en bourg, l’émerveillement se fait plus intense : Lourmarin avec ses volets couleur lavande, fleuron du Luberon sud, dernier lieu de séjour d’Albert Camus (1913-1960) et sa dernière demeure, lieu de prédilection et d’inspiration d’Henri Bosco (1888-1976), qui a nourri ses rêves depuis l’enfance ; Bonnieux, village perché, où l’on ne résiste pas à gravir les cent marches qui mènent à l’église pour admirer un panorama à couper le souffle. Bonnieux a conservé toute son authenticité, ses rues escarpées et pentues, ses fontaines et ses lavoirs, sa vieille église - ou église haute, mélange de roman et gothique- et une vue qui se mérite ;
Plus haut, une forêt de cèdres. Près des arbres vénérables, il est comme une incantation que le sirocco aurait amenée là depuis les hautes plaines de l’Atlas. Sans-doute la divinité berbère qui porte son nom veille-t-elle sur eux … C’est en effet en 1862 que des graines de cèdre en provenance de l'Atlas algérien sont semées pour reboiser le sommet du Petit Luberon. Ces cèdres de première génération, avec leur silhouette imposante, ont maintenant 150 ans et sont arrière grands-parents. Leurs descendants les entourent et forment la forêt d'aujourd'hui.
Oppède, un des villages les plus sauvages du Luberon. Construit sur un éperon rocheux, dans un cadre accidenté de forêts, de combes et de rocs, il contemple un paysage de vignes, d'oliviers, de chênes et garde toujours un œil sur les villages perchés alentours... Tant de petites villes et villages, véritables perles naturelles, parsèment cette terre bénie des dieux.