Publié le 20/05/2019

La vie, vallée de larmes ou chemin de lumière ?

Chemin de lumière

La vie, vallée de larmes ou chemin de lumière ? À vous de choisir.

On ne naît pas neuf, neutre, page blanche d’être, à souffrir des expériences de la vie. Au contraire, on naît cabossé, plein de cicatrices, blessé, et la vie nous donne mille occasions de guérir, soigner, réparer, nous améliorer.

Quand on écoute les histoires des gens, avec le cœur et l’âme, on entend des histoires de grandes surprises malheureuses, de situations dans lesquelles ils ont souffert. « J’ai perdu mon job, je me suis fait cambrioler, je n’ai pas de chance, mes enfants sont insupportables, je ne rencontre pas de compagnon – ou de compagne, j’ai mal, je ne comprends pas, je cours tout le temps, je n’aime pas mon travail, je ne supporte plus ma vie, je ne trouve pas de sens... »

On se demande pourquoi, pourquoi moi, pourquoi cela m’arrive, pourquoi maintenant, pourquoi je suis toujours celui ou celle sur qui ça tombe, pourquoi je n’ai pas la place de mon voisin, pourquoi je ne suis pas le chef, pourquoi je ne gagne pas assez d’argent… pourquoi mon fils est tellement différent de mon autre fils. Pourquoi mes parents ont fait ceci, ou n’ont pas fait cela…

Chaque étape de vie blesse un peu plus, marque, stigmatise, fait se renfermer ou souffrir. Combien de fois entend-on « on en m’y reprendra plus, je ne me laisserai plus avoir, je n’ouvrirai plus mon cœur, je ne ferai plus confiance… ».

La vie, vallée de larmes ou chemin de lumière ?

Et si on prenait l’Histoire dans l’autre sens ? Non pas que la vie nous maltraite, plus ou moins profondément, mais qu’elle nous donne des opportunités de guérir ? de grandir ? Je porte en moi la blessure de mes lignées, hommes et femmes. Je porte en moi leurs passés. Ils ont traversé des étapes terribles, des épreuves, des guerres, la faim, l’exil, la maladie… ils ont été blessé, martyrisés, maltraités. Je porte en moi leurs blessures, leurs souffrances, qui ont été tellement puissantes qu’elles ont traversé les générations, jusqu’à nous, jusqu’à moi.

Je peux recevoir chaque situation de ma vie comme une occasion, une chance, de réparer ce qui m’a été transmis. Je peux voir chaque moment marquant comme une étape vers plus de lumière, de sérénité, de paix. Je peux penser et panser, vivre et accueillir.

Il m’arrive un « accident » de la vie, c’est un « cadeau » qui me permet de m’améliorer. Il n’y a ni faute, ni raison autre que celle de traverser l’épreuve. L’Autre est un déclencheur, un éclaireur, un partenaire de vie. L’Autre est là au moment où je suis en mesure d’avancer sur mon chemin et d’y laisser ce qui ne m’appartient pas, ce que je ne veux pas garder, ce qui m’affecte.

On naît chargé de maux, qu’on ne connaît pas, et la vie nous permet de nous alléger, par les mots, les mots de gratitude et d’amour. A nous de les choisir. La vie n’est pas une vallée de larmes que l’on subit, c’est un chemin engagé et volontaire qui nous emmène vers la lumière.

WiB-Swiss Winners in Business – Supervision Coaching Facilitation Formation

Article précédent de notre coach Jill Székely : C’est le printemps, vite il est urgent de ralentir !

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