Publié le 11/02/2018

“Je selfie donc je suis” rencontre avec Elsa Godart et Roland Gori, psychanalystes et philosophe

Les Universités Populaires débattent au Théâtre Toursky : “Je selfie donc je suis” présenté par Elsa Godart, psychanalyste, philosophe et auteur du livre de ce nom, invitée par Roland Gori, psychanalyste, professeur émérite de psychologie et de psychopathologie clinique à l’université Aix-Marseille, dont la programmation des Universités Populaires au Théâtre Toursky est sous son initiative, en collaboration avec Richard Martin, son fondateur .

[arve url=”https://youtu.be/7ltVDnutdpU” title=”Roland Gori – Elsa Godart : “Je selfie donc je suis “” /]

“Au bout de ma perche, au bord d’une falaise, devant la Joconde… Et sur les clichés que je poste aussitôt sur les réseaux sociaux, c’est moi, et moi, et moi… Crise de narcissisme aigu ? Le selfie, symptôme d’un égoïsme surdimensionné ? Jeu quelque peu névrotique avec son image ? L’auteur du selfie y voit l’indice d’une modification du temps et de l’espace. Et surtout de notre rapport à la pensée et au langage au profit de la toute puissance du virtuel et de l’image.”

Elsa Godart nous questionne sur notre rapport au virtuel dans une société bouleversée par le numérique où le selfie est le signe d’une crise de l’identité.

Les Universités Populaires du Théâtre Toursky

Les Universités Populaires au Théâtre Toursky offrent la faculté en toute singularité et en toute gratuité, l’accès à la culture pour tous .
Sans questionnement sur son savoir ou ses connaissances du sujet, toute personne intéressée par la thématique proposée, s’inscrit et s’installe dans les fauteuils de la Salle Léo Ferré, pour écouter, apprendre et partager .

Le prochaine rencontre aura lieu le jeudi 15 février Avec Roland Gori, professeur émérite des Universités, psychanalyste, Michèle Riot-Sarcey, professeur émérite d’histoire contemporaine et d’histoire du genre, militante et historienne du féminisme, et Richard Martin.

Thématique :
La politique de la peur et des libertés

Camus disait du XXe siècle qu’il était le « siècle de la peur ». Le XXIe sera-t-il celui de la terreur ? Peut-on faire une politique avec les peurs ? Oui, assurément, cela se nomme tyrannie ! La chose est connue. Sauf qu’aujourd’hui, il est plus qu’embarrassant de constater que les politiques de la peur ne sont pas le monopole des régimes dictatoriaux ni des totalitarismes. Les politiques de la peur deviennent à la portée des démocraties libérales. Elles fondent leur nouvel ordre politique et signent leur dégénérescence.

 

Renseignement sur la programmation du Théâtre Toursky : www.toursky.fr