Publié le 07/01/2018

Les Rendez-Vous Lyriques de Janvier 2018 en Région PACA

En ce début d’année 2018, les rendez-vous lyriques des Maisons d’Opéra de la Région PACA sont riches en productions intéressantes et brillantes avec des créations ou des premières représentations dans les théâtres d’accueil. Ces spectacles allient volontiers l’irrésistible humour de sujets comme “les Noces de Figaro” ou “Les Contes d’Hoffmann” à des œuvres plus sérieuses du grand répertoire lyrique français comme “Le dialogue des Carmélites”.

Un évènement majeur à mentionner fin janvier à l’Opéra de Toulon qui met en avant le centenaire de la naissance de Leonard Bernstein avec la comédie musicale “Wonderful Town”, en création scénique française. Le compositeur y affirme tout son amour pour New-York et l’atmosphère électrique des quartiers branchés de Greenwich Village et de Chelsea.

Un superbe début d’année à Monaco, Nice, Toulon et Avignon en compagnie de Mozart, Offenbach, Poulenc et Bernstein.

Opéra de Nice, les 19, 23 et 25 Janvier à 20h00 et le Dimanche 21 à 15h00

“Les Noces De Figaro”

Musique de Wolfgang Amadeus Mozart
Livret de Lorenzo da Ponte, d’après la comédie “Le Mariage de Figaro” de Beaumarchais
Création au Burgtheater de Vienne en mai 1786
Mise en scène et Lumières : Daniel Benoin
Décors : Jean-Pierre Laporte
Costumes : Nathalie Bérard-Benoin
Vidéo : Paulo Corréia

La comtesse : Véronica Granatiero
Le comte Almaviva : Jean-Luc Ballestra
Figaro : Luigi De Donato
Susanna : Valérie Condoluci
Cherubino : Carine Séchaye
Marcellina : Karine Ohanyan – Barbarina : Virginie Maraskin
Bartolo : Renaud Delaigue – Basilio : Frédéric Diquero
Don Curzio : Gilles San Juan – Antonio : Guy Bonfiglio

Direction musicale : György G. Ráth
Orchestre Philharmonique de Nice
Chœur de l’Opéra de Nice, chef de chœur : Giulio Magnanini

Mozart compose cet opéra, avec l’aval de l’Empereur Joseph II, et propose le texte du livret à Lorenzo da Ponte. C’est le premier des trois ouvrages de leur collaboration, suivront : Don Giovanni et Cosi Fan Tutte.
L’action se déroule en Espagne dans un château près de Séville. Les désirs amoureux bousculent la hiérarchie et les conflits de pouvoir éclatent, faisant vaciller l’ordre social. La Rosine du Barbier de Séville est devenue maintenant la comtesse Almaviva. Son volage mari poursuit, entre autres, la femme de chambre de son épouse, Susanna qui doit épouser Figaro entré au service du comte. Marcellina, aidée du docteur Bartolo et du maître de musique Basilio, veut empêcher les noces de Suzanne et Figaro, car ce dernier lui a fait une promesse de mariage… Par l’humour du sujet, ses situations rocambolesques, le rythme du livret et son écriture orchestrale, les “Nozze di Figaro” sont un des exemples les plus réussis entre poésie et musique.

Nouvelle production de l’Opéra de Nice
Pratique : www.opera-nice.org

Monaco – Opéra de Monte-Carlo, les 22, 25 et 31 Janvier à 20h00 et le Dimanche 28 à 15h00

“Les Contes d’Hoffmann”

Musique de Jacques Offenbach
Livret de Jules Barbier, inspiré de trois contes fantastiques d’Ernst Théodor Hoffmann
Œuvre créée à l’Opéra Comique à Paris le 10 Février 1881
Mise en scène : Jean-Louis Grinda
Décors et Lumières: Laurent Castaingt
Costumes : David Beligou

Hoffmann : Juan Diego Florez
Olympia, Antonia, Giulietta : Stella Olga Peretyatko
Lindorf, Coppelius, Dr Miracle, Capitaine Dapertutto : Nicolas Courjal
Nicklausse : Sophie Marilley – Nathanaël : Marc Larcher
Andrés, Cochenille, Frantz, Pitichinaccio : Rodolphe Briand
Hermannn, Schlemil : Yuri Kissin – Luther : Antoine Garcin

Direction musicale : Jacques Lacombe
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Chœur de l’Opéra de Monte-Carlo, chef de chœur : Stefano Visconti

La scène s’ouvre dans une taverne de Nuremberg. La Muse de la Poésie apparaît et révèle son intention d’attirer l’attention d’Hoffmann, un poète, et de lui faire renier toutes ses autres amours afin qu’il lui soit complètement dévoué. Elle prend pour cela l’apparence du meilleur ami d’Hoffmann, l’étudiant Nicklausse. Dans une salle voisine, une diva interprète le Don Giovanni de Mozart. Amoureuse d’Hoffmann, elle lui envoie une lettre lui demandant de venir la rencontrer dans sa loge après le spectacle. Suite à une série de quiproquos et d’intrigues, Hoffmann, soûl, explique à ses comparses de bacchanale, qu’Olympia, Antonia, ou Giulietta ne sont en fait que trois facettes de la même personne. La diva apparaît alors et voyant l’état d’Hoffmann, repart au bras de Lindorf. Resté seul avec lui, le faux Nicklausse dévoile enfin son identité, celle d’être la Muse de la Poésie : “Renais poète ! Je t’aime Hoffmann ! Appartiens moi !”.

Production de l’Opéra de Monte-Carlo
Pratique : Salle Garnier : 00 377 98 06 28 28 – www.opera.mc

Opéra de Toulon, les 26 et 30 Janvier à 20h00 et le Dimanche 28 à 14h30

“Wonderful Town”

Comédie musicale américaine de Leonard Bernstein
Création française dans le cadre du centenaire de la naissance de Leonard Bernstein
Livret de Jérome Chodorov et Joseph Fields, d’après le recueil de nouvelles “My Sister Eileen” de Ruth McKenney Lyrics de Betty Comden et Adolph Green.
Création : Broadway, Winter Garden Theatre en Février 1953
Mise en scène : Olivier Bénézech
Chorégraphie : Johan Nus
Scénographie : Luc Londiveau
Costumes : Frédéric Olivier

Ruth Sherwood : Jasmine Roy – Eileen Sherwood : Rafaëlle Cohen
Helen : Dalia Constantin – Violet : Lauren Van Kempen
Robert Baker : Maxime de Toledo – Wreck : Thomas Boutilier
Lonigan : Franck Lopez – Appopolous : Jacques Verzier
Speedy Valenti : Scott Emerson – Frank Lippencott : Sinan Bertrand
Chick Clark : Julien Salvia

Direction musicale : Larry Blank
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Toulon

Avec la création française de “Wonderful Town”, l’Opéra de Toulon célèbre brillamment le centenaire de la naissance de Leonard Bernstein. Cette remarquable comédie musicale nous conte l’histoire de deux sœurs qui débarquent du fin fond de l’Ohio pour tenter leur chance à New York, au travers d’improbables pérégrinations. Bernstein affirme dans cette comédie musicale tout son amour pour cette ville. “Wonderful Town”, avec ses épisodes chorégraphiques survoltés et sa somptueuse orchestration, est indéniablement un prélude à West Side Story. L’atmosphère électrique des quartiers branchés de Greenwich Village et de Chelsea, est incroyablement bien décrite avec ses rythmes jazzy et latinos.
Une histoire loufoque et dingue où tout finit par une seule attitude : « Swing ! ».

Nouvelle production de Opéra de Toulon
Pratique : 04 94 92 70 78 – www.operadetoulon.fr

Avignon – Opéra Confluence le Dimanche 28 à 14h30 et le Mardi 30 Janvier à 20h30

“Dialogue Des Carmélites”

Musique de Francis Poulenc
Texte de Georges Bernanos, d’après une nouvelle de Gertrud Von Le Fort
Sur un scénario du Révérend-Père Brückberger et de Philippe Agostini
Porté à l’opéra avec l’autorisation d’Emmet Lavery
Mise en scène et Décors : Alain Timár
Costumes : Elza Briand – Lumières : Richard Rozenbaum
Vidéo : Quentin Bonami

Madame de Croissy : Marie-Ange Todorovitch
Blanche de La Force : Ludivine Gombert – Constance : Sarah Gouzy
Madame Lidoine :Catherine Hunold – Sœur Mathilde : Coline Dutilleul
Mère Marie de l’Incarnation : Blandine Folio Peres
Le Marquis de La Force : Frédéric Caton – Le Chevalier de La Force : Rémy Mathieu
L’Aumônier du Carmel : Raphaël Brémard – Le premier Commissaire : Alfred Bironien
Le deuxième Commissaire, l’Officier, le Geôlier : Romain Bockler

Direction Musicale : Samuel Jean
Orchestre Régional Avignon-Provence
Chœur de l’Opéra du Grand Avignon – Chef de chœur : Aurore Marchand

Comment un être peut-il tout sacrifier, tout abandonner, renoncer à tout ? Avec cet opéra, nous voilà face au grand mystère de la foi et de la spiritualité. C’est à travers la destinée de Blanche que nous vivons cette histoire. Du combat entre le corps et l’esprit, du corps qui vit et s’émeut à l’esprit qui voudrait s’en détacher, nous sommes les témoins d’une mise à nu des sentiments comme si nous étions devenus les confidents de ces personnages. Peur, courage, insouciance et gravité, joie exubérante et infinie tristesse, révolte et paix intérieure, amour et compassion, gratitude et pitié, autant de sentiments exprimés sans emphase, avec la simplicité d’accueillir le présent et se projeter en un futur radieux.
Telle est la tragédie ou la comédie de la condition humaine face à la mort ! L’incessant mouvement du malheur au bonheur ne réside t-il pas dans le refus ou l’acceptation de ce qui doit advenir ?

Nouvelle production de l’Opéra du Grand Avignon
Pratique : www.operagrandavignon.fr

© Photo à la Une  : Maquette costumes Les Contes d’Hoffmann vus par David Belugou Opera de Monte Carlo