Publié le 28/02/2018

Les Rendez-Vous Danse de Mars 2018 en Région PACA

Avec de nombreux rendez-vous en ce mois de mars, la danse vous entraine dans une ronde de Mougins en Avignon, avec la découverte à Aix-en-Provence du Théâtre du Pavillon noir dont la dynamique artistique est assurée par le CNC d’Angelin Preljocaj.

Un mois, avec les principaux Centres et Plateaux artistiques dédiés à la Danse, où l’art chorégraphique tient une place majeure. Un classique dans la modernité avec, à Mougins sur la “Scène 55”, des chorégraphies de Twyla Tharp, William Forsythe ou Merce Cunningham. Ce mois de l’arrivée du printemps et de la nouvelle année astrale, chère aux Romains, nous permet de découvrir des artistes de qualité dans leur diversité.

Aussi, du Hip Hop à la Compagnie Castafiore, laissez-vous entrainer par le choix de “la dynamique des ombres” proposée par le Théâtre de Dracénie, qui mène sa propre danse, sonde la liberté des corps et se trouve transcendée par de superbes musiques.

Avignon – Opéra Confluence le jeudi 15 mars à 20h30

“Six years later et The Hill”

Chorégraphie, bande sonore, costumes : Roy Assaf
Danseurs collaborateurs : Hadar Yonger-Harel et Roy Assaf
Montage, Reut Yehudai et Deefly
“Quel est donc l’évènement qui précède cette rencontre six ans plus tard ?”. On sait qu’un certain passé peut éventuellement être la cause d’une nouvelle rencontre, on se déplace entre un présent évident et un passé présumé. “Nous ne savons pas s’ils se sont rencontrés, ou aimés ou s’il y aura d’autres rencontres. Nous ne pouvons comprendre ce qui s’est passé durant les six années qui précédent ce moment qu’en regardant ce qui nous sépare. Une rencontre calme, embarrassante, silencieuse, peut-être ne nous souvenons pas l’un de l’autre, peut-être essayons-nous de prouver que ces six années ne se sont pas écoulées en vain”.
Il s’agit d’un duo entre le passé et le présent, ils s’écoutent l’un l’autre, solidement attachés l’un à l’autre, comme une inévitable histoire d’amour.
Production – DLB Spectacles
Pratique : www.operagrandavignon.fr

Draguignan – Auditorium de la Dracénie, le mardi 20 mars à 20h30

“La mécanique des ombres”

Chorégraphie et mise en scène : Sylvain Bouillet, Mathieu Desseigne et Lucien Reynès
Interprétation : Mathieu Desseigne, Lucien Reynès, Sylvain Bouillet ou Matthieu Gary
Dramaturgie : Sara Vanderieck
Création sonore : Christophe Ruetsch
Création lumière : Pauline Guyonnet
Costumes Natacha : Costechareire
Les trois danseurs-acrobates mêlent les énergies de la danse hip hop et la poésie du cirque contemporain. Ils interrogent le croisement des langages et la mixité des identités. Une histoire d’hommes qui se cherchent et tentent de trouver leur image dans l’autre, en dressant l’histoire d’une petite humanité qui balbutie, qui sonde les frontières de son existence.
Dans “La Mécanique des ombres” la force qui se dégage de la figure masquée débride les gestes. Elle hante les mémoires collectives comme l’imaginaire de chacun. De cette étrange communauté inavouable se dégagent des histoires d’hommes. Quête identitaire, ombres menaçantes, trouble héroïsme. La figure mène sa propre danse et sonde les espaces d’expression du lien social, la liberté des corps, le mouvement, entre la chute et le vertige.
Production : Naïf Production
Pratique : www.theatresendracenie.com

Mougins – Scène 55 le jeudi 22 mars à 20h30

“The Fugue”

Direction : Petter Jacobsson
Chorégraphie : Twyla Tharp remontée par Richard Colton
Lumières originales : Jennifer Tipton
“The Fugue” est basée sur L’Offrande musicale de Bach. Elle s’articule autour d’un thème à 20 temps, décliné en 20 variations. Les renversements, inversions, répétitions, manipulations rythmiques et “re-séquençages” modifient ce thème. La seule musique que l’on entend est le son des pas des danseurs sur une scène amplifiée. C’est la première œuvre créée par Twyla Tharp dans le but d’entrer dans un répertoire actif.

“Duo”

Chorégraphie : William Forsythe
Musique : Thom Willems
Pianiste : Gleb Malychev
Scène, lumières et costumes : William Forsythe
“Duo” est exécuté dans un espace restreint devant le rideau, au bord de la scène. Dans cette pièce prodigieuse de William Forsythe, deux danseurs créent, dans un chatoiement de noir, une forme d’horloge qui entame un mouvement continu de retour à l’origine. Ils inscrivent le temps dans une spirale qu’ils intègrent dans l’espace, déployant un modèle chorégraphique complexe fait de culbutes, de cisaillements, de frappés et de renversés.

“Sounddance”

Chorégraphie : Merce Cunningham
Musique : David Tudor
Décors, costumes et lumières : Mark Lancaster
remonté par : Thomas Caley et Meg Harper
“Sounddance” est certainement la pièce de Merce Cunningham la plus appréciée. C’est une œuvre rapide, exubérante et dynamique qui s’oppose à l’uniformité du ballet. Les mouvements des pieds et du torse sont complexes. La scène est divisée au milieu par un somptueux rideau doré, dessiné par Mark Lancaster. Les danseurs entrent, comme projetés par le rideau, puis disparaissent, comme aspirés, sur la superbe musique de David Tudor.
Pratique : scene55.fr

Sainte Maxime – Le Carré Sainte Maxime le samedi 24 mars à 20h30

“In the middle”

Spectacle de Marion Motin et de la Compagnie Swaggers
Lumières : Marion Motin et Judith Leray
Costumes : Anaïs Durand
Photos : Dati photography
“In the Middle” conjugue la puissance dansée au féminin. Alternant des images de western d’une infinie beauté avec des lâcher-prises explosifs, Marion Motin explore les corps, sentiments et émotions de ses danseuses. Inspirée par chacune d’entre elles, la chorégraphe a imaginé un voyage initiatique, pour retrouver un équilibre intérieur qu’on aurait oublié. Un spectacle à couper le souffle.
Revendiquant la “force tranquille” de sa danse, la chorégraphie de Marion Motin se fait sensuelle, pétulante et fédératrice, se déployant sur des musiques des Doors, de Lhasa ou des Pixies. Le mouvement est organique, en cohésion parfaite avec le corps et l’humeur. Car pour Marion Motin, le geste doit “faire du bien”. Et c’est exactement ce que le public reçoit : une danse généreuse, régénératrice, fédératrice et communicative, une danse qui définitivement “fait du bien”…
Production : association Swaggers et Marie Barrot
Coproductions : Maison Folie Wazemmes – Ville de Lille
Initiative d’artistes en danses urbaines
Fondation de France – La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépots et de L’ACSE
Centre Chorégraphique de Créteil et du Val-de-Marne – Compagnie Käfig
Pratique :  04 94 56 77 77 – www.carreleongaumont.com

Aix-en-Provence – Pavillon noir, CCN Ballet Preljocaj, le samedi 31 mars à 14h30 et 19h30

“Théorie des prodiges”

Systhème Castafiore – Marcias Barcellos et Karl Biscuit
Pièce pour 5 danseuses, 1 chanteuse et 1 comédienne
Mise en scène, musique, conception vidéo : Karl Biscuit
Chorégraphie : Marcia Barcellos
Costumes : Christian Burle, assisté de Magalie Leportier
Graphisme : Vincent de Chavanes
Néphilim, Devenir animal, Flow my tears ! Créatures mythologiques : oiseaux, antilope, chevaux, monstre, Cônes, Mystic, Predicator, Ghost, Hôtel de Hilbert, Intermezzo, Cosmos : douze prodiges et autant de tableaux chorégraphiques pensés par Marcia Barcellos et Karl Biscuit comme une théorie sur la genèse, l’émergence du langage, le néant, l’infini, le cosmos. Théorie où tout finit dans un océan de mystère. Où il n’y a ni début ni fin. Où tout est impénétrable, des choses les plus infimes aux plus gigantesques, comme ça l’a toujours été. Véritable marque de fabrique de Système Castafiore, la magie opère plus que jamais, fascinante, fruit d’une subtile alchimie entre partition chorégraphique, images vidéo, effets 3D, sfumato électronique et compositions de Karl Biscuit. Ici tout prête à éveiller notre pouvoir d’étonnement, à croire en l’irréalité, à affûter notre pensée, à nous nourrir de songes autant que de raison. A rêver éveillés.
Production – Système Castafiore
Coproduction – Théâtre National de Chaillot, Maison de la Danse de Lyon, Centre des Arts d’Enghien, Théâtre de Grasse, Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, Les Hivernales d’Avignon
Pratique : Le Pavillon Noir

© Photo à la Une :  “The Fugue” Ville de Mougins